Avant toute chose il faut considérer la fine pellicule d’air qui entoure notre planète.

 

 

AIR FROID

 

Le dessin ci-contre est une représentation figée de l’atmosphère :

au sol de l’air chaud, en altitude de l’air froid.

 

AIR CHAUD

     SOL

 

 

 En réalité, c’est plutôt comme cela

qu’il faudrait symboliser la situation

 

 

L’air chaud, donc plus léger

   s’élève dans l’atmosphère.

 

 

 

Ce mouvement étant permanent (en atmosphère non perturbée), l’air chaud va continuer

à monter, entraînant avec lui l’air proche du sol. Première constatation : moins d’air = moins

de pression atmosphérique.

Et un manque de Pression, cela se nomme une Dépression.

 

 

 

 

 

Mais, si le phénomène se poursuit, cela devient ennuyeux

pour l’équilibre général. On sait que la Nature a horreur du

vide, et le manque d’air, qu’est-ce, sinon du vide ?

 

 

 

 

Si elle se produisait, cette situation serait impossible à gérer.

Il faut absolument de l’air pour remplacer celui qui s’est évadé …

Introuvable à proximité, surtout si nous sommes environnés d’autres

dépressions.

 

 

 

À moins qu’à quelques centaines de kilomètres de là, ne se trouve une masse d’air froid, stable et lourd

(puisqu’il est froid),  dont  le  sommet  se  refroidit  davantage  chaque jour.   L’opposé  complet  d’une

dépression :  un anticyclone, pour bien le nommer,  dont  la  masse  pèse de plus en plus sur l’air au ras

du sol, et qui, tout compte fait serait bien aise de trouver une échappatoire pour son

air en trop !

 

 

 

Cet air va donc venir peu à peu remplacer notre air dépressionnaire par un mécanisme d’échange

assez complexe, soit enfonçant un « coin » d’air froid sous un bord de la dépression, soit celle-ci

tentant de « grimper » sur la langue froide … tout en se refroidissant elle-même et, bien sûr, en

réchauffant l’air inférieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette description est très schématique, mais on peut en retenir le principe général d’échange d’air dans l’atmosphère.

Nous oublions volontairement les problèmes de densité, ainsi que bien d’autres paramètres physiques qui gèrent ou

découlent de ces multiples échanges.

Sans ces mouvements, la pression atmosphérique serait partout la même sur Terre, 1013,33 hPa (hectopascals).

 

Mais il n’y a pas que les zones surchauffées (ou surrefroidies) par les saisons et l’inclinaison de notre planète

aux rayons du Soleil qui engendrent ces mouvements.

Il y a également un autre facteur complémentaire à cette mobilité de l’air, et nous allons en parler un peu plus loin.

 

 

 

Tout d’abord, voyons le cycle que notre planète fait autour du Soleil :

 

On doit considérer qu’elle navigue sur une orbite elliptique, mais si peu : la distance varie de 147 à 151 millions

de kilomètres, que la représentation schématique d’une ellipse est souvent surestimée, d’autant que cette variation

de distance n’a qu’une relativement faible influence thermique.

Contrairement à ce qui est souvent cru, nos saisons n’ont rien à voir avec la distance Terre-Soleil.

 

Sur le schéma ci-dessous, on peut remarquer la position de notre planète, tout au long de son chemin

au cours d’une année, ainsi que celle de notre pays tout au long des quatre saisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                    Figure I -  L'épopée de la Terre autour du Soleil en 365 jours

 

 

Si nous considérons la France, située dans l'hémisphère Nord, nous constatons que l'inclinaison

de  notre planète sur son orbite (23° 27') nous permet de recevoir les rayons du Soleil haut dans

le  ciel  en été, à midi (h. solaire),  mais aussi que ces mêmes rayons sont nettement plus bas sur

l'horizon  six  mois  plus  tard,  lorsque nous sommes en hiver. C'est alors au tour de la Nouvelle

Zélande, ou de l'Argentine, par exemple, toutes deux dans l'hémisphère Sud, d'être en été.

 

Au  printemps  et en automne, lorsque la Terre passe devant le Soleil avec son petit air penché sur le côté ( ! ),

deux  villes,  situées  de  part  et  d'autre à égale distance de l'équateur, voient notre astre à midi sous le même

angle.  (Ce n'est pas tout à fait vrai, mais, pour les besoins de la cause, on fera comme si. !)

 

Image simpliste : L'hiver (pour nous), la Terre bascule sa tête en arrière (hémisphère Nord), et

rapproche  ses  pieds  (hémisphère sud)  de la cheminée Phébusienne.  L'été, le phénomène est

inversé.  On comprend  alors  pourquoi  le  Père Noël dûment emmitouflé sur un traîneau, avec

ses  rennes  dans  la  forêt  enneigée,  n'a  jamais  trop  fait recette en Australie le 24 décembre,

date où les plages de Melbourne sont envahies par une population surchauffée !

 

 

Il  est  toutefois intéressant, comme on peut l'observer sur la figure ci-dessus, de remarquer que la

Terre  est un tout petit peu plus près du Soleil (4 millions de km sur 151 millions soit 2,6 %), quand

l’hémisphère nord est en hiver, car le Soleil occupe un des foyers de l'ellipse).

Cette position crée un (très) léger apport de calories à cette période là, et est matérialisée par des

hivers  plus  doux  chez  nous,  et donc un été plus chaud dans l'hémisphère sud.   La situation est

inversée  six mois  plus tard,  puisque  nous  sommes  plus  loin du Soleil ; nous avons alors un été

moins chaud, mais nos amis néo-zélandais ont un hiver beaucoup plus froid que si notre orbite était

circulaire. Et, petite conséquence, les dépressions et les anticyclones sudistes n’ont pas les mêmes

amplitudes.

Il faut aussi ajouter, sur ce plan, que l’hémisphère nord est un hémisphère de terre alors que celui

du sud est essentiellement maritime.

 

Nous commençons donc à entrevoir les raisons de la différence de température entre l'été et l'hiver. Faisons un

zoom sur la figure précédente:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                              Figure II  : Angle d'incidence des rayons solaires sur notre planète

 

 

L'angle  a  formé par la verticale de notre point d'observation et par la hauteur du soleil à 

son point maximum à midi est bien plus grand en hiver qu'en été (a').

De  ce  fait,  des  rayons qui arrivent plus bas sur l'horizon en décembre doivent traverser 

une couche d'atmosphère bien plus épaisse que ceux qui nous plombent la tête, presque

à la verticale, en plein mois de juillet !

 

Comme  au cours de ce périple, nos rayons abandonnent une bonne partie de leurs infra-

rouges,  qui,  à une  gouttelette de brouillard ou de brume, qui, à une poussière ou à une

fumée plus le trajet est long et moins il reste d'énergie à l'arrivée.

 

Vérifions  maintenant,  en observant,  sur la figure III, l'épaisseur apparente de cette couche au même instant mais à

deux latitudes différentes : sur le 45 ème parallèle Nord et le 45 ème parallèle Sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                       Figure III  -  Épaisseur apparente - en bleu foncé - de la couche atmosphérique interposée

                                       entre les rayons solaires et la surface de la Terre, en fonction de la latitude, aux équinoxes

                                              (Extrait de PRÉCIS DE CLIMATOLOGIE -  Ch.-P. PÉGUY chez MASSON – Éditeur)

 

 

 

 

Sans entrer dans des détails de méthodes,

nous noterons cependant qu'une variable

souvent utilisée en climatologie, nommée

masse atmosphérique et symbolisée par la

lettre e, permet d'affecter un coefficient

d'absorption au rayonnement solaire en

fonction de son angle d'arrivée sur la terre,

par rapport à l'horizontale ; la même quantité

d'énergie est en outre répartie sur une plus

grande surface.

 

Si cette variable est affectée de la valeur 1

pour une verticale (90°), celle-ci va jusqu'à

57,3 pour 1° (presque horizontale). La figure

IV ci-contre nous fournit quelques coefficients

intermédiaires  ( C = 1/sin a )

 

Figure IV  -  Coefficient d'absorption de l'énergie solaire en fonction

de  l'angle d'arrivée des rayons, par rapport à l'horizontale.

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumons donc le mouvement vertical de l’air de

notre atmosphère :

 

L’air  chaud de l’équateur s’élève en altitude et se dirige

vers les pôles en se refroidissant.

Arrivé  aux  pôles,  devenu froid,  il descend au sol et va

vers l’équateur pour remplacer l’air chaud qui s’est élevé.

 

C’est le mouvement perpétuel engendré par les calories

issues de notre Soleil.

 

 

 

 

 

 

Le même mouvement vu sous

un autre angle.

< --

 

 

Maintenant, ajoutons un nouveau

paramètre :                               -- >

 

La Terre tourne sur elle-même.

Ce qui veut dire qu’une plume

lâchée à la verticale du Pôle

nord va se voir déportée vers

l’est au cours de sa descente

vers l’équateur, et qu’il en sera

de même pour une autre plume

lâchée au dessus du Pôle sud.

 

 

 

 

 

Voyons donc à présent cette fameuse Force de Coriolis (du nom d’un

physicien français qui a analysé ce phénomène au début des années

1800). Laissons la place à CH.-P. PÉGUY, éminent chercheur en Clima-

tologie au CNRS, qui a publié, dans les années 1970, chez MASSON,

un ouvrage de référence, s’il en est : « PRÉCIS DE CLIMATOLOGIE »,

véritable bible sur l’environnement atmosphérique de notre planète.

Voilà ce qu’il écrit au chapitre sur les Facteurs Zonaux « Rappel des

fondements mécaniques de la circulation générale » (P 44 et suite) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


  Voyons  maintenant  en  pratique  l’application  des  explications  que  nous  venons  de  lire.

 

 

Voici une carte produite par les services météorologiques allemands (Offenbach).

C’est  une  prévision  à  36  heures  de  l’état  de  l’atmosphère  pour une partie de

l’Atlantique nord, l’Europe de l’ouest et le bassin méditerranéen.

On peut y remarquer …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des Dépressions (notées D) et des Anticyclones (notés A).

Comme expliqué plus haut, les Dépressions, dont l'air (plus chaud) s'élève en altitude tournent dans le sens

inverse des aiguilles d'une montre, et sont alimentées au sol par de l'air plus froid provenant d'Anticyclones

situés à leur plus proche (très relatif !) périphérie.

 

Cette "imbrication" pseudo-mécanique circule nord-ouest -> sud-est dans l'hémisphère nord, et sud-ouest ->

nord-est dans l'hémisphère sud. N'oublions pas que ces deux courants généraux se retrouvent à l'équateur

pour monter très haut en altitude et former, de part et d'autre, d'importants "Jets" vers les Pôles. Comme nous

l'avons déjà expliqué, l'air refroidi y redescendra alors vers le sud, tout en étant entraîné vers l'Est par la rotation

de la Terre.

 

Si toutes ces Dépressions et Anticyclones n'existaient pas, on pourrait dire en forme de boutade qu'une plume

lâchée au dessus de Brest, par temps calme, parviendrait quelques heures plus tard à Toulon !

 

 

Cette image est cependant vraie, pour nous en France,

mais pour une autre raison :  le célèbre "Anticyclone

des Açores".

Quand cette masse d'air stable se met en place à proximité

des Îles du même nom (inexistant sur la carte ci-dessus),

elle génère également un courant de nord-ouest (sens des

aiguilles d'une montre) qui traverse souvent notre pays

en diagonale, de l'Atlantique aux Alpes.

 

Il est un peu freiné par le Massisf Central, mais s'évacue

souvent par le couloir géographique languedocien, pour

aller fournir de l'air dans le Golfe de Gênes, où de courantes

dépressions sont "en manque", car c'est un lieu bien connu

de "creusement" dépressionnaire

 

 

Ce couloir se rétrécissant entre le Mont-Aigoual et la côte méditérranéenne, l'accélération n'en est

que plus accentuée.

Ce courant souvent violent  est rarement chargé de nuages, ce qui vaut cette impression de beau-

temps sur la région montpelliéraine quand la Tramontane se déchaîne.

 

Il en est de même dans un autre couloir qui, partant lui aussi d'Aquitaine, rejoint la

Méditerranée aux environs de Port-Leucate jusqu'au Cap Béart, où les vitesses de

vent mesurées dépassent couramment les 150 km/h. À noter aussi de très belles

vitesses constatées à l'Observatoire Météo-France du Mont-Aigoual.

 

 

 

 

Finissons avec quelques montages faits à partir d'images satellites NOAA ou EUMETSAT et de graphes de prévisions

fournis par le Centre Européen de Bracknell ou d'Offenbach.

 

 

Principe :

On prend un graphe de

prévisions de Braknell

 

On le rend transparent avec

un logiciel de retouche photo

(ici, Photomagic)

 

On superpose les deux

images en corrigeant

éventuellement les

échelles.

 

Petit anticyclone (en jaune et vert)

sur Cap Finisterre) et champ

dépressionnaire (rouge) des Colonnes

d'Hercule (Gibraltar !) à la Sardaigne.

(Pression : H = Hight  -  L = Low)

 

 

 

 

Autres assemblages :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et, pour finir, une image en relief d'Eumetsat, à regarder avec des lunettes vertes et rouges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*

 

 

Pour terminer, une publication des checheurs du CNES (Centre National d'Études Spatiales)

sur la nouvelle marotte des "politiques",  le  réchauffement climatique …

 

 

 

 

Effet de serre - Effet parasol

 

La machine climatique

L'énergie disponible à la surface de la Terre provient du Soleil, l'apport de la géosphère étant négligeable. Le rayonnement solaire s'étend de l'ultraviolet à l'infrarouge en passant par la gamme du visible. Environ un tiers de cette énergie est renvoyé vers l'espace, soit par réflexion, soit par diffusion par les nuages et les particules en suspension dans l'atmosphère. C'est l'effet parasol. L'énergie restante est absorbée, soit par l'atmosphère, soit par la surface de la Terre et transformée en chaleur. La surface terrestre, ainsi chauffée par le Soleil, renvoie un rayonnement infrarouge vers l'atmosphère.


Le bilan radiatif et sa perturbation anthropique.
Impact estimé de l'effet de serre et de l'effet parasol sur le bilan énergétique de la Terre.

 

Si on calcule la température théorique d'équilibre de la Terre à partir de la quantité d'énergie reçue du Soleil à travers l'atmosphère, on obtient environ -18°C. Or la température moyenne intégrant les variations saisonnières et latitudinaires est d'environ 15°C. Cette différence entre le calcul théorique et les mesures provient du fait que le rayonnement infrarouge terrestre n'est pas entièrement rediffusé vers l'espace. Une grande partie est interceptée par certains gaz de l'atmosphère : les gaz dits à effet de serre (gaz carbonique, vapeur d'eau, méthane, oxyde d'azote, ozone, etc.). Les molécules de ces gaz absorbent le rayonnement infrarouge terrestre. L'énergie est ensuite renvoyée dans toutes les directions et participe donc au réchauffement de la Terre. C'est l'effet de serre naturel, propice au développement de la vie. Les nuages, qui ont une grande opacité au rayonnement infrarouge thermique, participent également à cet effet de serre naturel.

L'Homme, dans son effort d'industrialisation et de développement, tend à modifier la composition de l'atmosphère en injectant de grandes quantités de gaz à effet de serre. Ce phénomène, appelé forçage anthropique de l'effet de serre naturel, conduit à l'augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre, de l'ordre de 0,5°C depuis quelques années. Les modèles climatiques s'accordent pour estimer ce phénomène à 2,8 W.m² depuis le milieu du XVIIIe siècle, avec peu de variations géographiques.

Mais dans le même temps la quantité de particules dans l'atmosphère augmente également, d'où un accroissement de l'effet parasol qui va dans le sens du refroidissement. Cet effet parasol peut-il contrecarrer l'augmentation de l'effet de serre ? Tel est l'enjeu du débat actuel et des recherches entreprises afin d'améliorer les modèles utilisés pour estimer l'amplitude, la vitesse et la répartition géographique du réchauffement climatique.

 

Un bilan radiatif incertain

Le forçage radiatif des aérosols est défini comme la modification du bilan radiatif terrestre qui résulte de la présence d'aérosols introduits par les activités humaines actuelles, comparé à la situation de 1750. Si ce forçage est, à l'heure actuelle, estimé inférieur mais comparable à celui induit par les gaz à effet de serre, les incertitudes liées aux aérosols sont en revanche beaucoup plus importantes. Les effets indirect ou semi-direct via les nuages sont encore mal estimés et, en matière de forçage radiatif direct, la contribution des poussières désertiques, dont les sources ont pu augmenter du fait de l'homme, est difficile à quantifier. De plus, tant à l'échelle régionale que saisonnière, des impacts radiatifs dus aux aérosols de plusieurs dizaines de W.m² sont fréquemment rencontrés mais leurs impacts sur la dynamique atmosphérique restent à être décrits et modélisés.


C'est pour réduire cette incertitude que les scientifiques cherchent, au travers de missions spatiales comme Parasol, à mieux connaître les caractéristiques physiques et microphysiques des nuages et des aérosols. Certains types d'aérosols ont-ils à l'échelle régionale un effet de refroidissement ou de réchauffement ? Quelles sont les origines et la nature de ces particules ? Les nuages sont-ils constitués d'eau ou glace ? Quelle est la forme, la taille et l'orientation des particules qui les composent ? De toutes ces données dépend leur impact radiatif.

Depuis une quinzaine d'années la communauté scientifique internationale se mobilise autour de ces problématiques, pour lesquelles l'observation depuis l'espace permet un suivi global et fréquent très complémentaire à la modélisation. Des instruments comme ScaRaB, embarqués sur des satellites russes, ou comme Polder, sur les satellites japonais Adéos, donnent accès respectivement au bilan radiatif global et au contenu en aérosols de l'atmosphère. Ces observations sont complétées par des campagnes de terrain qui sont l'occasion d'effectuer des mesures in situ, notamment aéroportées. Cette synergie est nécessaire pour quantifier les effets radiatifs des aérosols et leurs impacts.

 

 

 

 

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Dernière mise-à-jour : 26 Novembre 2012